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Ethnologie de la Saône


Barrage à aiguilles et bateau loisir
Appeau, Bois, toile, cuivre, L. 110 mm, XXe siècle
Leurre utilisé lors de la chasse au canard, Bois et roseau
Leurre utilisé lors de la chasse au canard, Bois, Début XXe siècle
Nasse à écrevisses, Osier, L. 750 mm
Filets de type verveux
Gabarit officiel, Estampillé par l’Administration des Eaux et Forêts, utilisé pour le contrôle de la maille des filets. Un exemplaire était déposé au greffe de chaque tribunal. Buis, L. 136, l. 39 mm, XIXe siècle
Poids de filets, Pierre
Poids de filets en pierre, Dessin C. Michel
Bouteille à vairons, Verre soufflé, Epoque moderne
Petite nasse de braconnage, Bois, Epoque moderne
Panier de pêche, Fer
Hameçons montés, ligne lestée d’une pierre, Extrait du traité Général des pesches et histoire des poissons, pl. IV, de Duhamel du Monceau, gravure Ransonette, Paris 1769 Papier L. 410 ; l. 270 mm
Poissons de Saône (Perche, grémille…), Planche extraite de « Ichtyologie » ou histoire naturelle générale et particulière des poissons par Marc Elieser Bloch, Berlin, 1785, Gravure coloriée, L. 300 ; l. 170 mm
Drague à vapeur, Début XXe siècle
Godet de drague à main, Fer, XIXe-XXe siècle
Dragueur à main en action, à Verjux, Début XXe siècle
Poulies d’écluse, Bois
Barrage à aiguilles à Gigny-sur-Saône
Chaussures à semelles de plomb appartenant à un équipement de scaphandrier. XXe siècle
Scaphandrier s’apprêtant à plonger en Saône, Vers 1950, Photo collection R. Liteau
Ecope, Buis, L. 1,68 m, XIXe-XXe siècle
Crochet de marinier, Fer, L. 430 mm
Pare-battage, Corde, Diam. env. 350 mm
Fanal à pétrole pour signalisation, Métal et verre
Corne de brume et porte-voix ayant appartenu à un marinier
Pointe de gaffe ornée d’un décor gravé sur la douille représentant un bateau à coque arrondie, Fer, L. 245 mm, Le Doubs, Verdun-sur-le-Doubs
Croix de marinier provenant de Port-sur-Saône (Haute-Saône), Bois, H. 830 mm, l. 390 mm
Chantier Martin à Port Rivière, Assemblage d’une bêche de pêche, avec utilisation du cric et de la viaule. Vivier à la partie centrale, compartiments étanches à l’avant et à l’arrière assurant la flottabilité. Vers 1950, Cliché anonyme, non identifié (droits réservés)
Outils de calfatage : petits burins ou « pique-appes », empognou, marteau à nailler et maillet de calfat. Le calfatage, à l’aide de mousse végétale ou d’étoupe avait pour but de rendre parfaitement étanche les joints entre les planches d’un bateau. L’ensemble était maintenu en place à l’aide d’agrafes métalliques appelées « appes ».
Les ouvriers du chantier chalonnais des Mines de Blanzy devant la maquette d’une cadole. En bas, à droite, une viaule, à gauche, un cric. Chaque ouvrier tient en main l’outil représentatif de sa spécialité sur le chantier. 1878, Cliché anonyme, non identifié (droits réservés)
Maquette du remorqueur à vapeur à roues, nommé "L’ETOILE", de la Compagnie Générale de Navigation. L'original a navigué à partir de 1836. Bois, L. 56 cm ; l. 14,5 cm, Vers 1900, par J. B. Guilhermet
Maquette du remorqueur à vapeur à roues, nommé "SIRIUS", de la Compagnie Générale de Navigation. L'original a navigué à partir de 1843. Bois, L. 105 cm ; l. 21 cm, Vers 1900, par J. B. Guilhermet
Relevé de fouille du bateau de type « savoyarde », découvert en Saône à Ouroux-sur-Saône (S.-et-L.), 2e moitié du XVIIe siècle, L. conservée 21 m, l. 8 m.
Evolution schématique des bateaux de Saône au cours des trois derniers millénaires. D’après Louis Bonnamour.

Les collections ethnographiques du musée Denon sont intiment liées à l’archéologie de la Saône. En effet, lors des fouilles subaquatiques, de nombreux bateaux ont été fouillés et ont permis de montrer l’évolution de la batellerie depuis la fin de l’âge du Bronze jusqu’à leur totale disparition au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Ainsi, de nombreux objets utilisés au XXe siècle étaient déjà utilisés bien avant l’Antiquité…

Ces découvertes ont naturellement amené le musée à s’intéresser aux métiers et activités en lien avec la rivière et acquérir ainsi quantité d’objets ethnographiques et documents iconographiques :

Un certain nombre de bateaux (ou seulement leurs plans détaillés), auquel est associé quantité de mobilier en lien avec la construction navale ou l’environnement des mariniers (pointes de gaffe, falots, etc).

Au XIXe siècle, les travaux d’aménagement de la rivière ont donné naissance à de nouveaux métiers (éclusier ou scaphandrier) et à l’utilisation de nouvelles techniques comme celles des dragues à vapeur (qui vont remplacer les dragues à main)

Les loisirs sont également présents par le biais de la pêche mais aussi la chasse à la canardière ou bien encore les joies des régates ou baignades.

Les métiers disparus sont également représentés tels les radeleurs, lavandières, dragueurs à main…

Ainsi, les travaux menés aussi bien en archéologie qu’en ethnographie permettent de mieux comprendre l’évolution des aménagements de la Saône mais également des activités humaines liées à la rivière depuis 3000 ans